Vous le savez, j'aime les spitz de tout poil. Si je connais un peu le Spitz Allemand, je suis content de découvrir les autres. Il y a longtemps déjà que le Spitz Japonais occupe mon esprit mais il demeure une race assez rare donc il n'est pas très facile de trouver un passionné pour venir nous en parler. J'ai donc demandé à Karine et Jean-Marc Chartrain qui élèvent cette race sous l'affixe of Fantasia Lover Land de venir nous présenter ce petit chien qui gagne à être connu. L'article m'a passionné et les photos m'ont enchanté, j'espère qu'il en sera de même pour vous. Je vous laisse donc découvrir ce petit chien plein de personnalité.
Le Spitz Japonais
CARTE D'IDENTITÉ
Son origine est controversée. Selon certains, il serait issu du Samoyède, selon d'autres il descendrait du grand spitz allemand qui arrive au Japon vers 1920.
son croisement avec d'autres spitz européens permet de lui donner sa spécificité et de fixer la race.
On le découvre pour la première fois en 1921 à l’exposition de Tokyo. Son standard est adopté en 1948.
Le Mâle mesure de 30 à 33 cm, la femelle de 29 à 30 cm. Son poids avoisine les 10 Kg. Le poil est droit, long et abondant ? Le sous-poil court, doux et épais. Seul le blanc pur est accepté.
HISTORIQUE DU SPITZ JAPONAIS
Cet adorable chien de compagnie,ressemblant au samoyede,descendrait du grand spitz allemand,de couleur blanc,qui a été introduit au japon vers 1920, après être passe par la Sibérie et la chine.
Plus tard de grand spitz blancs furent introduits sur le continent nord americain et en chine.
Cest en 1948 que le standard apparaît.
Il fut etablit par le Kennel club japonais.
Il est encore peu connu en France mais son succès est croissant.
LE STANDARD
Stich of Fantasia Lover Land
taille: mâle de 30 a 40 cm,femelle de 25 a 35 cm
Poids:environ 10 kilos
Couleur:blanc pur
Tête:large et arrondie,stop marqué,museau pointu, truffe ronde et lèvres noires
Yeux:assez grand,en amande, légèrement obliques,couleur foncés avec des paupières noires
Oreille:bien dressées vers l'avant,pointues,triangulaires.
Corps:robuste,cou musclé,garrot haut,poitrine large et descendue cotes bien cintrées,ventre relevé.
Queue : attachée haut,modérément longue,enroulée sur le dos
.
Poil : poil court sur la face, les oreilles et les parties antérieurs des membres . Sur le reste du corps, le poil est droit et dressé, abondant, doublé d' un sous-poil doux et dense . Poils long sur la queue. Nécessite un brossage et un entretient régulier.
NB : les mâles doivent avoir 2 testicules d' aspect normal complètement descendus dans le scrotum
COMPORTEMENT ET CARACTÈRE
Comportement : le Spitz japonais peut s' adapter à la vie en appartement, à condition qu'il ne soit pas seul toute la journée.
Caractère : intelligent, gai , joueur, aime les enfants . il n' est pas aboyeur ( selon le standard )
Ce chien câlin déborde d'affection pour ses maîtres. Vif et malicieux, il fait la joie des enfants dont il peut partager les jeux pendant des heures. Il est méfiant à l’encontre des étrangers et sait garder sa propriété en cas de besoin. Par rapport aux autres spitz, il st plus calme tout en étant assez actif et il aboie peu.
Éducation
Son éducation doit être conduite avec fermeté, mais sans brutalité . Comme il est intelligent, il comprend vite ce qu'on attend de lui.
Sa petite taille lui permet de s' adapter à une vie en appartement. Cependant, il est sportif, et il convient de lui proposer régulièrement de longues promenades pour qu' il puisse s' épanouir totalement.
Santé entretien
Ce petit chien très robuste ne présente pas de problème de santé spécifique. Il est capable de supporter des températures très basses.
Un coup de brosse de temps en temps permet de maintenir un bel aspect à son abondante fourrure.
LE SPITZ JAPONAIS ET NOUS
Myriade du Ray de Mussy
Nous avons craqué pour cette boules de poils il y a 7 ans après une exposition canine c'est un chien facile a vivre d'une gentillesse extrême et qui adore ces maîtres idéale a la campagne comme en appartement sauf que si il vit en appartement il lui des promenade regulière, idealepour les enfants ou pour les personnes âgées c'est un chien qui s'adapte a tous les mode de vie c'est notre mini samoyède à nous !
ALBUM PHOTO
Arlinda Chief Fuyuki dit "Hatchie"
Hatchie encore
D'Nappy of Bloom White
First Lady of Fantasia Lover Land
(Prop. Mme et M. Le Paih)
Galactika of Fantasia Lover Land
Stich of Fantasia Lover Land
Stich encore...
Tomako
Hokkoon, notre petit dernier
Le site of Fantasia Lover Land
http://www.chiens-de-france.com/site_eleveur/index.php?ID_ELEVEUR=30063&ID_SITE=31953
On dit beaucoup de chose sur le Pékinois. On le qualifie de mystérieux, comique, aristocratique, renfrongné, indépendant, attaché à son maître. Comment faire la part des choses ? C'est une race qui me ramène à ma plus petite enfance. J'en ai cotoyé plusieurs étant enfant. J'étais absolument fasciné par sa face plate et son petit air digne et c'est pourquoi j'ai demandé à Evelyne Mermet, qui est une passionnée de longue date et qui élève cette race sous l'affixe "des Hussards de l'Empereur" de venir éclairer notre lanterne. L'article qu'elle a préparé est passionnant. J'espère que vous le dévorerez autant que je l'ai fait. Je vous laisse donc avec Evelyne et ses petits chiens séducteurs :
Le Pékinois et moi :
je m appelle evelyne
et je suis une tres grande passionnée de nos petits pekinois
depuis l age de 7 ans
j ai ete elevée avec ses petits amours
et depuis ils sont mon univers
pour moi, ce ne sont pas que des chiens
mais ils sont des petits etres a part entiere
ils remplissent mes journées d amour et de joie
ce petit chien très fier sait se faire aimer
il vous rendra au centuple l amour que vous lui porter
il aime jouer avec vous
il est espiegle
il vous fait pleins de bisous
c est pour toutes ses raisons que je l aime tant
1 fois que nous possédons un pekinois
il est difficile d opter pour 1 autre race !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les Pékinois ont une grande popularité en Angleterre ; seule deux ou trois races de "toys" les dépassent en nombre.
Leur apparition en Angleterre est singulière : cinq d'entre eux furent découverts et rapportés quand le palais d'été de Pékin fut occupé en 1860. Un sujet fut offert à la reine Victoria, les autres à la famille du duc de Richmond qui forma une lignée puis, ils apparurent dans les expositions canines anglaises dans les classes "pour races étrangères". En quelques années ils firent fureur. Les chiens qui réussissent de cette manière doivent certainement posséder un charme sortant de l'ordinaire.
Sous leur opulente fourrure, leur beauté excentrique, ils sont hardis, intelligents et drôles.
Leur forme est celle du lion. Le corps est particulièrement large devant, plus étroit vers la taille, la tête doit être massive, le crâne plat entre les oreilles, lesquelles sont longues, tombantes et bien frangées. Le museau ridé, très court et large. Les jambes très courtes, celles de devant sont incurvée à partir des coudes, leurs pieds tournés en dehors. Les membres postérieurs plus légers mais fermes et bien coudés. Le poil est long, droit et plat avec un sous-poil épais et serré. Franges abondantes sur les pieds, jambes, cuisses et queue. Une épaisse crinière forme une collerette sur le devant du cou. Couleurs nombreuses et variées.
Le poids idéal se situe entre 1, 250 kgs et 5, 500 kgs.
Standard complet :
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Commentaires sur le standard
Tête parfaite de mâle
La tête
Face de forme rectangulaire dont les proportions sont de 5 horizontalement et 4 verticalement divisés en parts égales par la ligne horizontale BB qui passe par le stop, la ligne AA qui passe par le dessus du crâne et la ligne CC qui passe par le dessous du menton. La ligne verticale DD passe par l'oreille et touchhe la pommette. Dans une tête bien structurée, la ligne BB passant par le stop divise la tête en deux parts égales avec le nez placé haut. On verra que le stop est juste au dessus du centre de l'oeil. Le point large de la tête est juste en dessous du niveau de l'oeil. Le museau est légèrement plus étroit que le haut du crâne. Une tête imparfaite n'aura pas la relation 5/4.
Le museau est un terme souvent mal utilisé. En fait, pour parler clairement, le mot museau est seulement applicable à la partie charnue couvrant les os de la face et la mâchoire supérieure. Il doit se distinguer du menton et de la lèvre inférieure qui sont les accessoires charnus de la mâchoire inférieure. Le museau doit être large, bien que sa largeur soit légèrement plus étroite que le haut du crâne. Il doit être épais, charnu et ridé mais pas bombé pour ne pas surplomber le menton/ Il doit être carré ce qui signifie que la ride qui l'entoure doit être en accent circonflexe et ne doit pas dessiner une courbe, ce qui donnerait à la face une apparence ronde ou ovale, faute que nous retrouvons rarement maintenant. La peau du museau doit être noire et bien pigmentée surtout chez les sujets à masque noir.
Tête parfaite de femelle
On peut remarquer qu'il a une légère différence dans la face suivant que nous prenions un mâle ou une femelle de même poids. Le mâle a le museau plus fort et les joues plus développée. Certaines femelles ont une tête de mâle et certains mâles une tête plus fine ce qui leur enlève cette impression de force. Il faut surtout retenir que le nez doit être placé haut. Le Pékinois doit avoir une grosse tête comparée à son ensemble. La face doit être large, le haut du crâne parfaitement plat entre les oreilles. Vu de profil, le front doit être plat et non bombé, les crânes ronds et bombés sont de graves fautes.
La couleur du nez doit être noire. La décoloration varie du rose au chocolat. Certains chiens ont le le nez qui se décolore en hivers. Certains ont le nez "tâché", la dépigmentation se situant au milieu des narines. Ceci est souvent hériditaire et ressort pendant plusieurs générations.
Le stop : Dans l'évolution du Pékinois depuis le type normal du chien, deux choses sont apparues avec le nez :
1) Ses os au coeur de la face sont devenus plus courts.
2) La face et le nez sont remontés vers le front.
Le point où cette cassure apparaît est le stop, cette dépression profonde entre les yeux. Parfois le nez est court mais la cassure est insuffisante. La face est plate mais ne nez est dirigé plus ou moins vers le bas et le stop est ouvert. Parfois le stop est bien marqué alors que la face n'est pas très plate. Le nez est modérément court, dirigé plus ou moins vers le haut. Le stop alors est profind. Cette deuxième condition est préférable.
La ride continue (bourrrelet) est indésirable. Cette ride, placée au-dessus du nez continue avec la ride de la face de chaque côté du nez. Cette figure démontre les effets habitues dans le bouleversement de la face. Les narines ne sont plus placées aussi haut qu'elles devraient l'être car la ride les presse vers le bas. La ligne BB passant par un stop invisible divise la face inégalement. Cette ride couvre l'oeil en partie ce qui enlève au chien son expression téméraire. Les poils de la ride entrainent un larmoiement fréquend. Dans d'autres cas, la face est plus allongée du frond au menton cela accommode la ride, alors la balande entre le haut et le bas est préservée mais la proportion 5/4 n'est plus maintenue entre la largeur et la hauteur (AC-DB). Aucune de ces conditions n'est désirable. Il faut retenir qu'avec un nez bien placé, il n'y a pas de place pour une ride continue.
Ride continue
Dans cette figure, la ride est simplement un pli de peau descendant du frond pour recouvrir le stop et ne continue pas avec la ride de la face. Ce n'est pas une ride continue et elle ne change pas l'équilibre de la face. Le nez est toujours bien placé haut, aussi pas d'objection d'autant que cette ride se retrouve plus rarement que la ride de la figure 1.
Stop - Ride
Tête et profil :
Profil correct
Profil incorrect
Profil incorrect
Mauvaise tête
Très mauvaise tête, langue pendante
Oreilles : Les oreilles ont une importance considérable. Leur implantation se site au niveau du haut du crâne (top line) et elles retombent verticalement contre les joues. Très fournies elles finissent la beauté de la tête, augmentant l'apparence de largeur. Au point de vue expositions, l'oreille implantée un peu haut est préférée à l'oreille implantée trop bas ou trop en arrière. Cette dernière tendant à "voler" lorque le chien marche alors que la précédente quand elle est bien frangée à la racine donnera une apparence de plat même si le crâne est rond. Les oreilles sont à demi-dressées lorsque le cuir est trop court et qu'elles sont implantées trop haut.
Oreilles correctes Oreilles à semi-dressées Oreilles flottantes
Les yeux : Ronds, grands, foncés, brillants et animés, proéminants mais non saillants, ils doivent être assez foncés pour paraître noirs dans la pénombre et marron foncé dans la lumière éclatante. L'oeil du Pékinois avec un peu de blanc apparent au coin est indésirable. Les yeux doivent être bien écartés mais bien sur la ligne de la face pas de côté comme chez le lapin. Eviter le strabisme divergeant.
Les dents : Il est souhaitable qu'un chien ait six incisives autant sur la mâchoire supérieure que sur la mâchoire inférieure avec un léger prognathisme. Il aura forcément un bon menton.
Le corps et les aplombs :
Devant correct du Pékinois
La figure montre la largeur de la poitrine entre les pattes avant, courtes et arquées. Les coudes bien au corps n'apparaissant pas vu de face.
Pattes avant correctes et très mauvaises pattes avant
La forte ossature et la solidité des pattes avant est aussi important que leur forme. La flèche supérieure montre le coude bien soudé et bien au corps. En particulier l'humérus n'est pas apparent en dehors du corps. La flèche inférieure. marque l'arc extérieur de l'avant-bras. Sous ce point, l'avant-bras s'incurve vers le poignet pour rejoindre le pied qui tourne légèrement vers l'extérieur.
Les coudes en dehors (second croquis). Remarquez qu'une certaine longueur de l'humérus esr vue. Ces pattes sont déformées plutôt qu'arquées. Les pieds sont tournés vers l'intérieur.
Pattes avant incorrectes
Trop droites et trop longues
Sur la deuxième figure, ces pattes avant sont trop longues. Elles sont trop fines. L'ossature est légère. Le poignet est faible. La poitrine est étroite et mal descendue entre les pattes avant.
Les pattes arrières ou jambes ou arrières-main sont construites plus légères que les pattes avant. Vue de derrière elles sont parrallèles. Vue de profil, elles sont un peu plus longues que les pattes avant sinon l'arrière ne serait pas de niveau.
Jarret trop droit, jarret de vache, trop ouverte
La queue :
Queue bien portée. Plantée haut, portée fermement, légèrement courbée sur le dos, les franges retombent souvent sur le flanc.
Queue incorrecte. Portée trop sur le flanc et implantée un peu bas.
Mauvais port de queue. Queue enroulée et implantée trop bas.
Le corps :
Corps correct du Pékinois
On peut comparer sur cette figure la relation entre la longueur du corps (LL) et la hauteur (hh). Cette relation doit être légèrement inférieure à 5/3 chez les mâles et un peu plus de 5/3 chez les femelles, celles-ci ayant besoin d'un corps plus long pour porter les chiots.
La hauteur à la tête n'est pas retenue car il y a une grande variation suivant la longueur du cou et le port de tête. Le cou doit être court et épais. La force du cortps est un trait caractéristique de la race. Elle est décrite comme le corps du lion. Le devant large et profond d'amincissant vers l'arrière. La ligne de dos est droite. Le corps est court, pas comme chez le spitz mais de proportions plus courtes que chez le lion à qui il est comparé. La poitrine est large et profonde entre les pattes de devant, le corps semblant suspendu entre les pattes et non perché sur les pattes. On rencontre des Pékinois avec des poiturines étroites, des côtes oblongues qui se finissent brutalement. Un sternum montant trop haut donne un cou long des fautes qu'il faudrait éviter.
Trop haut derrière.
Le chien plonge, les coudes sont décollés et les jarrets trop droits.
La ligne de dos n'est pas droite. Cette malformation est généralement l'effet d'un rachitisme associé à une poitrine plate. Ces défauts sont souvent masqués par une abondante fourrure. La ligne de dos est trop courte ce qui est du à un coude trop bas.
Ce corps est grossier. La taille n'est pas marquée, la poitrine n'est pas assez descendue, le corps est comme un saucisson.
Corps trop long. La proportion 5/3 n'est pas respectée.
Le miniature
Le miniature est appelé "sleeve-dog" en Angleterre. Il pèse moins de 7 libres anglaises soit environ 3 kg 200. La proportion entre la longueur et la hauteur est de 4/3, parfois même de 3/3 chez certains mâles.
La robe : Longue, droite, le poil plutôt rude (ce qui ne veut pas dire dur) avec un sous-poil très épais. La fourrure est très abondante à la crinière et, avec un jabot, forme une colerette. La fourrure sur les reins et l'arrière-main est moins abondante, plus plate, plus molle. Les franges sont abondantes et de bonne longueur aux oreilles, à la queue, aux cuisses, au jambes et aux pieds (facultatif).
La couleur : Toutes couleurs sauf albinos et foie. L'albinos est le blanc avec les yeux rouges ou bleus. Le foie est marron avec les yeux pâles et la truffe claire.
Poids et taille : Le Pékinois est un petit chien massif et son poids n'est pas toujours en relation avec sa taille. Certains disant le plus petit est le mieux à condition qu'il soit lourd pour sa taille. Le Pékinois doit être plus lourd qu'il ne le semble.
Le poids varie de 2 kg à 6 kg.
Il est toutefois conseillé de ne pas faire reproduire une chienne de moins de 3 kg 500. Le poids idéal se situe entre 3 kg et 5 kg pour le mâle et 3 kg 500 à 5 kg 500 chez la femelle.
La démarche : L'allure réelle du Pékinois a été décrite comme ressemblant à une marche roulante de mâtelot. Cette allure est due au fait que le corps étant plus lourd à l'avant qu'à l'arrière, le centre de gravité est plus rapproché de la tête que chez d'autres chiens, en même temps les pattes arrières sont rapprochées et les pattes avant de chaque côté du corps donnant à chaque pas une sorte de mouvement roulant. Les chiens aux poitrines étroites ne marchent pas correctement. Ils courent ou trottent.
Album photo :
Am Stram Gram du Prieuré aux Comtes
champion inter luxembourg belgique espagne et vice ch de france
Amour des Fougères du Miaulaure
Champion
Doux Baiser du Prieuré aux Comptes
Fudji des Hussards de l'Impératrice à 10 mois
il est actuellement en attende de l homologation du championnat international il a
19 mois a ce jour
Gwendoline des Hussards de l'Empereur
Mme Bleniat ( ma maman)
Sherberg des Perles de Nei Cheng
championne france inter luxembourg belgique espagne
Sunrise Dragon Chanada
champion international champion du luxembourg
Sunrise Dragon Winny à 11 mois
Quelques bébés
A trois mois
romeo des hussards de l empereur a mme mermet
champion de france luxembourg belgique international espagne
Gamin des Hussards de l'Empereur
champion de france international
C'était il y a quelques années.
2011
Chun expo de la Roche sur Foron 2010 meilleur du 9 eme groupe
Je ne connais pas bien le Xoloitzcuintle mais j'avoue que lorsque j'en croise en expositions, je suis assez attiré par leur allure atypique. C'est donc par curiosité que j'ai demandé à Estelle Anthoni-Koch oui élève avec passion les trois races nues, de venir nous en parler et de nous le faire découvrir. Pendant que j'y étais, je lui ai aussi demandé de nous présenter le Chien Nu du Pérou mais ce sera pour le mois prochain car il ne faut pas tout mélanger. Consacrons-nous d'hors et déjà au Mexicain car je pense qu'il y a beaucoup à apprendre.
Le Chien Nu du Mexique
Il existe actuellement 3 races de chiens nus officiellement reconnues par la FCI.
Il s’agit du XOLOITZCUINTLE, appelé aussi CHIEN NU DU Mexique, du CHIEN NU DU PEROU et du CHIEN CHINOIS A CRETE.
Les théories sur leurs origines sont nombreuses et aucune n’est vraiment confirmée :
Influence climatique de fortes chaleurs et d’humidité (mais alors pourquoi d’autres animaux ont-ils gardé leur fourrure ?)
Maladie (mais laquelle) ?
Radiations ou intoxication ?
Utilisation d’un onguent dépilatoire…
Ils viendraient d’Afrique et auraient été introduits en Asie, aux Antilles puis au Mexique…
Ou alors ils seraient originaires du continent américain et ont été introduits en Europe par les conquérants espagnols…
Il semble plus vraisemblable que les chiens nus existent depuis fort longtemps, sans doute originaires d’Afrique, on retrouve des traces en Egypte ancienne, puis en Asie et en Chine. Par la suite il transita avec les explorateurs par le détroit de Béring pour se fixer en Amérique et plus précisément au Mexique…
Alors qui fut le premier ? Chinois ou Mexicain ? Nous ne le sauront sans doute jamais !
Origines de la race :
On l’appelle aussi XOLO et cela facilite bien les choses !
L'origine du Xolo serait très ancienne. Les indigènes, au cours de cérémonies particulières, se nourrissaient de sa viande qui était très appréciée. Il était considéré comme le représentant du dieu « Xolotl », de qui, de tout évidence, il tire son nom. Sa mission était de guider les âmes des morts vers leur demeure éternelle. La variété sans poil de cette race est aussi connue sous le nom de «perro pelôn mexciano » (chien chauve mexicain). La variété avec poil était connue par les indigènes comme « itzcuintle ».
CH. Douglas et Frescoz de Korrantho
Le Xoloitzcuintle est un chien silencieux et calme, gai, vigilant et intelligent, méfiant envers les étrangers. C'est un bon chien de garde et un excellent compagnon.
Il existe en trois tailles et la plus répandue est la variété « standard » allant de 46 à 60 cm. C’est un excellent chien de garde qui impose par sa taille mais apprécie avant tout le confort du canapé en ne quittant jamais son maitre des yeux !
La plus petite des tailles, miniature, allant de 25 à 35 cm commence à se répandre, surtout dans les pays nordiques et en Russie et l’on en voit de plus en plus lors des expositions canines. C’est un petit chien agile, doux et discrêt tellement facile à emporter partout où il sussitera curiosité et engouement !
Hedehuset's Salsa Fresca
(Prop. Estelle Anthoni-Koch)
Les sujets de taille « intermédiaire », de 35 à 45 cm sont assez rares. Même en exposition on en voit très peu. Ils sont très élégants et tout aussi amoureux de leur maitre que les autres Xolos !
Les premiers Xolos en France furent produits par M. et Mme Larive à l’élevage de la Palomera et par M. Maisonneuve à l’élevage des Hauts d’Oxitipan en taille standard, dans les années 1970-1980.
CH. coyotl de Korrantoh
Depuis 1998 la variété à fourrure est officiellement reconnue par la SCC et ils peuvent participer aux expositions canines en France, ce qui n’est pas encore le cas dans de nombreux pays. La France est donc bien un pays pionnier concernant la variété à fourrure ! Cette dernière peut être de n’importe quelle couleur et de n’importe quelle texture (poils longs, courts ou bouclés) et leurs oreilles peuvent être dressées ou tombantes, contrairement au Chien du Pérou.
Standard :
CH. Douce France de Korrantoh
ORIGINE : Mexique.
TRADUCTION : R. Triquet. DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D'ORIGINE EN VIGUEUR: 04.11.2008
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Les points de disqualification du standard ne concernent que les chiens présentés en expositions. La France étant le seul pays imposant une confirmation des chiens pour l'obtention d'un pedigree définitif, chaque club français peut rajouter des points de non-confirmation. La Commission Zootechnique de la Société Centrale Canine du 26/11/96, entérinée par le Comité de la Société Centrale Canine les 05/03/97 et 05/12/98, a donc établi la liste des points de non confirmation suivants :
Fayoyoh de Korrantah
Complément d'information sur les animaux nus
Il existe d’autres animaux de compagnie de compagnie sans poils que l’on retrouve dans nos foyers. Ils ont une chose en commun avec nos chiens nus : leur grande douceur de tempérament et une peau douce et délicate à souhait, aussi peu fragile que celle de nos chiens !
Il s’agit des SPHYNX, les chats nus : ce sont des chats de petite taille dont la peau est toujours très soyeuse au toucher. Ils sont très proches de leur maitres et formidablement sociables avec toutes les personnes, même les inconnus !
Les COBAYES nus ont fait leur apparition il y a environ une vingtaine d’année et parraissent au premier abord bien étranges. Mais très vite l’on est conquis par ces adorables petits rongeurs très doux aux même caractèristiques que les sujets poilus.
On trouve également des souris et des rats nus, mais leur durée de vie est assez courte.
Caractéristiques des races de Chiens nus
DU POINT DE VUE GENETIQUE
La variété nue est le résultat d'une mutation dominante Même après beaucoup de générations de mariages nu/nu, des chiots poilus apparaîtront parce que le gène nu est dominant et non récessif, comme dans la plupart des mutations. Les deux variétés sont donc inséparables. Chaque chien nu porte le gène dominant nu et le gène poilu normal. On parle alors de chien hétérozygote qui est dominant. Si un bébé hérite de la double dose nue (deux fois le gène nu), on le dit homozygote et n’est alors pas viable. Ces bébés meurent durant leur vie utérine ou peu de temps après la naissance. Fort heureusement, ce cas est assez rare !
Les chiots recevant la double dose du gène poilu seront alors à fourrure ou houppette pour les Chiens Chinois.
L’accouplement de deux sujets nus, produira une portée constituée, par définition, de deux tiers de sujets nus et d’un tiers de sujets à fourrure.
L’accouplement d’un sujet nu et d’un sujet à fourrure donnera, par définition, une moitié de nus et de l’autre moitié de sujets à fourrure.
L’accouplement de deux sujets à fourrure, donnera toujours 100 % de petits à fourrure car le gène est récessif.
D’autre part, le gène « nu » est associé au gène « manque de dents ». Ainsi les chiens nus ont rarement une dentition complète. Ils les perdent même beaucoup plus vite que n’importe quel autre chien. Mais cela ne les empêche nullement de manger des croquettes ou de ronger un bon os en peau de buffle comme n’importe quel autre chien !!
Chez les sujets à fourrure, par contre, la dentition doit être complète
CE QU’ILS ONT EN COMMUN
Les couleurs
Le manque de dents
Ils adorent vivre en groupe et avoir 2 ou 3 chiens nus les rend encore plus heureux et équilibrés ! L’idéal c’est d’en avoir 3, ainsi on peut toujours en emmener un avec soi et les deux autres ne se retrouvent jamais seuls ! Il faut les voir se coucher les uns dans et sur les autres pour comprendre leur parfaite osmose…
Ils sont réservés envers les inconnus mais se laissent facilement apprivoiser
Ils sont très intuitifs et savent reconnaitre les personnes sincères
LES DIFFERENCES…
Le Chien Chinois à crête est le plus poilu d’entre les 3 races et nécessite souvent d’un toilettage léger mais régulier.
Le Chien Nu du Pérou et le Xoloitzcuintle sont les plus nus ! Jamais de poils sur le corps !
Le Xoloitzcuintle est sans doute le plus réservé des trois mais aussi le plus noble !
Le Chien du Pérou est le plus polyvalent et plus malléable
Le Chien Chinois est le plus petit et le plus remuant des trois (sans excès toutefois)
Le Xoloitzcuintle est plus long que le Péruvien et quelque peu plus fin
Le Chien du Pérou est, par définition, inscrit dans un carré
Chez le Chien Chinois variété Houppette et chez le Xoloitzcuintle à fourrure les oreilles peuvent être tenues dressées ou peuvent être tombantes
Chez le Chien du Pérou, nu ou à fourrure, les oreilles doivent toujours être portées dressées.
TEMPÉRATURE DES CHIENS NUS
On peut penser que ces chiens ont une température corporelle plus élevée que les autres chiens car ils sont toujours très chauds au toucher !
Mais il n’en n’est rien !
Leur température interne est exactement la même que celle des autres races de chiens.
L’absence de poils produit une émanation de chaleur totalement directe alors que chez les chiens à fourrure, la chaleur se dissipe par ventilation naturelle !
LES CHIENS NUS SONT-ILS FRAGILES ?
C’est une question que l’on nous pose souvent…
Mais non, les CHIENS NUS ne sont pas fragiles du tout !
En considérant qu’il s’agit d’une race très ancienne cela se comprend aisément : ces chiens sont « habitués » à leur absence de fourrure et leur peau est parfaitement adaptée à tous les climats : ils aiment le soleil sous toutes ses formes et adorent s’y prélasser et ne craignent pas le froid sans toutes fois y rester trop longtemps !
Mais par contre, ils n’aiment pas du tout l’humidité et surtout pas la pluie ! Cela est tout simplement dû au fait que la pluie ne s’écoule pas sur une fourrure mais touche leur peau sensible et ils se secouent alors sans arrêt ! On voit que cela les dérange et ils préfèrent alors fuir la pluie !!
Leur peau est assez épaisse (dixit mon vétérinaire quand il fait un vaccin !!!) et n’est pas fragile du tout. Les allergies sont très rares et leur peau extraordinaire cicatrise plus vite que n’importe qu’elle autre peau de chien !!
Une particularité observée chez les chiens nus est qu’ils ne s’assoient ou ne se couchent jamais directement sur le sol : ils ont besoin d’une couverture ou d’un tapis et apprécie énormément le confort. Même en été ils apprécient de se faufiler sous la couette !!
QUEL ENTRETIEN POUR LA PEAU ??
La peau des chiens nus n’est pas spécialement fragile.
Néanmoins, un entretien régulier et nécessaire tout comme le brossage des chiens à fourrure.
Une fois par semaine il faudra doucher les chiens nus avec un savon spécifique pour la peau des chiens que l’on trouve chez le vétérinaire. Après un séchage très facilité par l’absence de poil, la peau devient toute douce et sent merveilleusement bon !!!
Puis on applique une crème très hydratante d’excellente qualité.
Le summum consiste en l’application d’une crème à base d’huiles essentielles spécifiques : excellentes pour la peau, leur extraordinaire senteur vous rendra votre chien nu encore plus proche de vous !
Une attention particulière doit être portée aux oreilles dont les extrémités doivent être régulièrement hydratées.
Les peaux claires ou foncées ne sont pas spécialement fragiles ou sensibles au soleil, mais il faut savoir que la peau blanche est très délicate : le soleil la brule et elle ne bronze pas.
Il faut appliquer une crème solaire à indice de protection très élevé et il faut éviter de laisser sortir ces chiens par temps de grand soleil.
Il faut savoir aussi que la peau d’un chien nu bronze dès le printemps et prend de merveilleuses teintes dorées à sombres selon la couleur ! Puis dès l’automne, lorsque le soleil se fait plus discrêt, la peau reprend ses colorations hivernales plus claires et fadasses. C’est la même chose que pour notre peau à nous !
LES AVANTAGES A AVOIR UN CHIEN TOUT NU !!
Pas de brossages ni de nœuds dans la fourrure
Pas de long séchage fastidieux des poils
Pas de poils sur le canapé, la moquette ou sur les habits
Pas d’odeur de « chien mouillé »
D’ailleurs, pas d’odeur du tout !!
Une peau tellement douce qu’on a envie de la caresser tout le temps !!
Une plastique parfaite ou tout n’est que pureté de ligne
L’impression de posséder une œuvre d’art vivante !!
QUELLE COULEUR ??
Pour les trois races, toutes les couleurs et combinaisons de couleur sont acceptées.
Néanmoins, les plus fréquentes pour les nus est le noir, le gris et le marron avec plus ou moins de taches claires, parfois aux pattes, sur le poitrail et au visage.
Un sujet pourvu de larges parties de peau blanche avec plus ou moins de taches est appelée « léopard ».
C’est une couleur assez fragile car le blanc ne bronze pas bien du tout voire pas du tout et brule même au soleil.
Viviria Metzli Quet de l'Arc D'Asherat
(Prop. Estelle Anthoni-Koch)
Les sites d'Estelle :
http://de-korrantoh.chiens-de-france.com/site_eleveur/index.php?ID_ELEVEUR=5710&ID_SITE=20772
Dès que j'ai commencé à faire des expositions lorsque j'étais adolescent avec mes parents et leurs amis, j'ai été fasciné par le lévrier afghan. Je ne sais pas si c'est la douceur de son regard, l'élégance de sa démarche auréolé de ce poil si particulier ou la variété de ses couleurs qui m'attire mais en tout cas, c'est une race qui me tient à coeur et que j'aime aller approcher. Qui sait, peut-être un jour me laisserais-je tenter si la vie me le permet. J'avais toujours admiré les afghans du Menuel Galopin de Martial Robin. Il est donc tout naturel que ce soit à lui que je demande de venir nous en parler. Je ne le connaissais pas et je remercie chaleureusement Annie Gouraud-Lemaître de nous avoir mis en contact car sans elle, rien n'aurait été possible. L'article est très très complet et j'espère qu'il vous passionnera autant que moi.
Le Lévrier Afghan
CH. Lady L. du Menuel Galopin
origines de la race :
De nombreuses légendes circulent sur l’afghan. Il aurait été notamment le représentant des Canidae sur l’arche de Noé. Les indiens Kato d’Amérique racontent que Negaicho le Dieu suprême avait un chien. C’était bien sûr... un lévrier afghan. Plus sérieusement, des traces de lévriers ressemblant étrangement à l’afghan apparaissent sur des tombes égyptiennes de 3000 ans et sur des papyrus retrouvés au Sinaï datant de 4000 ans et faisant état de “chiens à face de singe”. D’autres manuscrits chinois plus récents font état d’afghans auprès de Gengis Khan et autres nomades des steppes d’Asie. Le manque d’informations objectives et les siècles qui ont embelli certaines histoires doivent nous inciter à beaucoup de prudence. La réponse la plus sage à nos questions vient d’une expression orientale sur la race : “Personne ne sait d’où ils viennent, mais ils sont là et ils resteront”.
Il existe plusieurs théories plausibles sur les origines du lévrier afghan. Les steppes de l’Asie Centrale (Mongolie, Mer noire, Afghanistan, Russie, Irak et Iran) ont été les berceaux de la domestication et l’élevage de troupeaux. A cause de la sévérité des climats hivernaux, les animaux tels que les chèvres, les moutons, les chevaux et les chiens ont développé une fourrure particulièrement longue et épaisse. D’où le lévrier d’Asie à poil longs. D’autres soutiennent la thèse selon laquelle le saluki existait depuis bien longtemps (10 siècles avant J.C.). certains auraient pu être croisés avec les mastiff tibétains, chiens robustes à longue fourrure et à la queue annelée ou bien avec des chiens de bergers russes à poil laineux, qui avaient du reste des caractères très sociables. Ces chiens de bergers seraient également à l’origine du barzoï. Certaines recherches plus récentes tendent à penser que le terrier du Tibet (une des races les plus anciennes en orient) et le dogue du Tibet pourraient être en partie à l’origine du lévrier afghan ou Tazi.
Les premiers afghans en France
La France fut plus lente à découvrir l’afghan. Ce ne fut qu’en 1936 que Marguerite Bourcey importa ses deux premiers sujets d’Angleterre : la femelle Nalini of Enrialic (numéro LOF 2) et le mâle blond Azura Thalib fils du champion anglais Chota Sahib. Nalini remporta rapidement de nombreux CAC . Thalib entama une carrière pleine de succès et termina son championnat international à Berlin en 1939 au tout début de la seconde guerre mondiale.
Durant cette courte période précédant la guerre, l’afghan est devenu très populaire. Plusieurs élevage se sont créés : Madame Bourcey (Original Kennel), Madame Demarne (Elevage des Ailes) et Madame Tabak (Elevage de Thalab). Comme partout en Europe, la seconde guerre mondiale paralysa l’évolution de la race qui reprit après le conflit. Madame Fourniols (De La Goutte d’Or) et Madame Galibert (Du Loiret) vinrent alors rejoindre le cercle des éleveuses d’afghans. En France comme partout dans le monde, les femmes ont été les inspiratrices de la race...
Standard anglais du 10 mai 1968 (en vigueur)
CH. Vandale du Menuel Galopin
Caractéristique de la race
L’afghan est un chien ayant une apparence de force et de dignité. Allure altière, expression très intelligente, type oriental ce qui est la caractéristique de la race.
Apparence générale
Démarche souple et élastique très typique ; l’afghan donne une impression de puissance, de noblesse, combinée avec rapidité et force. La tête doit être portée haute et fièrement.
Tête et crâne
Crâne long mais pas trop étroit, occiput proéminent, museau long, mâchoires puissantes, léger stop. Crâne bien proportionné surmonté d’un abondant toupet de poils longs. La truffe de préférence noire ; chez les sujets à robe claire la truffe foie est admise.
Yeux
De préférence foncés mais une couleur dorée n’est pas punissable ; de forme presque triangulaire, légèrement obliques, remontant du coin intérieur vers le coin extérieur.
Oreilles
Attachées bas, portées bien à plat contre la tête, couvertes de poils longs et soyeux.
Bouche
Bien ajustée.
Cou
Long, fort, tête fièrement portée.
Avant-main
Epaules longues, obliques, placées bien en arrière, musclées, puissantes sans cependant être chargées ; les jambes de devant de bonne ossatures, droites avec l’épaule ; les coudes bien au corps.
Corps
Dos bien plat, de longueur moyenne, bien musclé, s’inclinant légèrement vers la hanche. Les os des hanches proéminents et assez écartés. Les côtes bien sorties, poitrine profonde, rein droit, fort, plutôt court.
Arrière-main
Puissante, jarrets bien coudés ; grande longueur entre la hanche et le jarret ; distance plutôt courte du jarret au pied. Les ergots peuvent être coupés, ou non, suivant l’opinion de l’éleveur.
Pieds
Devant forts et larges, couverts de poils longs et épais, les doigts bien arqués ; paturons longs et élastiques, spécialement en avant ; soles bien appuyées sur le terrain ; pieds arrière longs mais un peu moins larges que les pieds de devant également bien couverts de poils longs et épais.
Queue
Pas trop courte, se terminant en forme d’anneau, très peu garnie de poils, portée haut en action.
Pelage
Poils très longs, soyeux, de fine texture, recouvrant les côtes, l’avant-main, l’arrière-main, tout le corps sauf sur le dos à partir de l’épaule jusqu’à la naissance de la queue le poil est court et très serré. Sur la tête à partir du front vers l’arrière, de longs poils soyeux forment un toupet ; sur la face, poil court et serré. Les oreilles et les jambes sont couvertes de poils longs et abondants. Les paturons peuvent être dégarnis.
Couleur
Toutes les couleurs sont admises.
Taille
Idéale pour les mâles : de 27 à 29 inches (68.58 à 73.66 cm) ; pour les femelles 2 à 3 inches en moins (5.08 à 7.62 cm)
Défauts
Apparence lourde, crâne trop large, museau court, menton faible, yeux grands et ronds, le cou court et épais. Dos soit trop long, soit trop court.
LE CARACTERE DU LEVRIER AFGHAN
Anthaeus du Menuel Galopin
l’intelligence
Nous avons tous entendu parler de la stupidité légendaire des lévriers afghans. “Soit belle et tais toi”, ce n’est pas pour les chiens... mais c’est quand même pour les afghans! Tout propriétaire d’ afghans sait combien ces idées reçues sont loin de la réalité. Le standard parle de distance (vis à vis des étrangers en particulier). Le néophyte, assimilera cette attitude à de l’indifférence voire à un manque d’intelligence. Les lévriers sont probablement une variété de canidés distincte des autres chiens. Leur comportement et leur intelligence le sont aussi. Son comportement est parfois presque félin. Le chat ne va pas systématiquement obéir lorsque vous l’appelez, l’afghan non plus... On ne considère pas que le chat manque d’intelligence pour autant. Le lévrier afghan n’a pas le gène du “soit-mon-Dieu-et-laisse-moi-te-servir”. En 1994 Stanley Corren écrivit un ouvrage sur l’intelligence des chiens en classant l’afghan 69ème sur 69 races testées. Notre race préférée fit la Une de plusieurs très sérieux magazine qui l’abaissèrent au rang de “belle blonde au pois chiche”. Un vent de révolte souffla dans le monde des afghans américains contre la qualité des tests effectués. Un exemple : mettre une serviette sur le dos du chien et calculer le temps qu’il mettait à l’enlever. Le caniche le fit en trois secondes tandis que l’afghan se coucha avec la serviette sur le dos en regardant son inquisiteur d’un air de dire “quand t’as fini tes c... tu me réveilles !”. Des contre-tests effectués en direct sur certains plateaux de télévision prouvèrent au contraire, la grande intelligence de l’afghan. L’intelligence est une caractéristique humaine et son évaluation chez le chien reste tout a fait subjective. Il faut toutefois noter que certains afghans se sont fait remarquer par leur capacité au travail : la femelle Aggie s’est vu remettre la médaille du mérite pour ses services durant la seconde guerre mondiale où elle sauva la vie de plusieurs militaires américains. Dans un registre un peu plus léger, l’artiste de cirque Susan Sherryll s’est illustré durant de nombreuses années avec son numéro d’afghans dressés...
Caractère
l’afghan est un chien d’une sensibilité exceptionnelle. Point n’est besoin d’élever la voix : il déteste ça. Vous obtiendrez de lui tout ce que vous voulez de lui par la douceur. Les mots sont parfois superflus tant il arrive à lire en vous. Il saura à la minute ou vous franchissez la porte si vous avez passé une mauvaise journée et fera tout pour vous tirer un sourire des lèvres. L’humour et la pitrerie font partie de ses atouts.
Les premiers imports et leurs descendants durant 20 ans eurent des caractères difficiles. Mais il y a bien longtemps que les afghans ne vienne plus d’Afghanistan. La sélection rigoureuse des éleveurs (particulièrement des américains) a permis l’amélioration des tempéraments jusqu’à ce que la race devienne à la mode dans les années 70 . Les naissances se multiplièrent, notamment chez les éleveurs qui ne pensaient qu’à l’argent sans sélectionner les géniteurs. Les caractères en ont souffert. Puis la race est revenue à des niveaux raisonnables et l’élevage conduit par des éleveurs sérieux et passionnés a effacé les dérives comportementales. On peut dire aujourd’hui que l’afghan a un caractère particulièrement stable, et que la plupart des mauvais caractères sont en fait la conséquence de mauvais maîtres.
L’afghan est très proche de son maître. Il s’intègre au sein de la famille tout en s’attachant plus particulièrement à un des membres envers qui il sera plus soumis et obéissant. Sa nature orientale le rend plus réservé vis à vis des étrangers. Il aime les enfants et cohabite avec eux sans difficulté surtout lorsqu’il y est habitué dès son jeune âge.
Le Menuel Galopin
Castafiore du Menuel Galopin
Ce sont 25 portées en 23 ans qui ont produit 75 champions totalisant plus de 300 titres de champion dans 50 pays différents.
Ce sont 10 champions d’Europe, dont 5 vainqueurs de groupe X aux championnats d’Europe.
Ce sont 7 champions du monde et vice champions du monde.
Ce sont des vainqueurs de BIS en internationales dans 16 pays différents (F, E, P, L, B, CH, D, DK, S, LT, EST, LT, RUS, SF, SERB, PL).
Au delà des exploits sur les rings, mes « Galopins » ont marqué une large page de la race en Europe :
- Mario Boss du Menuel Galopin est le père de 24 champions (en 9 portées)
- Olaf du M.G. est le père de 23 champions (en 7 portées)
- H’le Viking du M.G. est le père de 17 champions (en 5 portées)
- Parce Que du M.G. est le père de 26 champions (en 9 portées)
- Janet du M.G. est la mère de 12 champions à l’élevage Agha Djari (Allemagne), etc…
La plupart des Top élevages européens ont utilisé mes « Galopins » dans leur programme d’élevage : Jegdalek, Ab Del Shiraz et Del Ghyryo en Belgique, Popovs en Hollande, Xciting et Mandinah en Suède, Neliapilan, Ingenue, Nabila et Sheralji en Finlande, Poppyfield en Norvège, Exxos et Lakshmi’s au Danemark, Nightwind et Agha Djari en Allemagne, Gandamak et Van de Robega en Slovaquie, Astirkalis en Suisse, Varius Avis en Pologne, Goldragon en Espagne… et bien d’autres…
Le Menuel Galopin
Martial Robin
Quelques Champions
- Ch. Chanel de la Chapelle St Blaise
- Ch. Glorieuse Intrigue du M.G.
- Ch. H'le Viking du M.G.
- Ch. Jules du M.G.
- Ch. Julia du M.G.
- Ch. Mario Boss du M.G.
- Ch. Marie France du M.G. (ma chienne préférée !!!)
- Ch. Olaf du M.G.
- Ch. Parce Que du M.G.
- Ch. Trouble du M.G.
- Ch. Thor du M.G.
- Ch. Variance du M.G.
- Ch. Capucine du M.G.
Album Photo
CH. Capucine du Manuel Galopin
à l'exposition de Birmingham (GB)
Jean Sans Peur et Marie-France du Menuel Galopin
CH. Mario Boss, CH. Nefertiti et CH. Régence du Menuel Galopin
CH. Nicolas 1er du Menuel Galopin
CH. Odette et CH. Paloma Picasso du Menuel Galopin
CH. Tara et CH. Trouble du Menuel Galopin
CH. Turenne du Menuel Galopin
CH. Ulrick et CH. Unabella du Menuel Galopin
Championnat de France
Lyon 2008
La relève
Femme Fatale et Florentine du Menuel Galopin
Pour le plaisir des yeux
Primadonna et Ugo du Menuel Galopin
Viviane du Menuel Galopin
Turenne à l'exposition de Crufts en 2008
Interview accordée à Chien 2000
- Pensiez-vous - ou rêviez-vous - un jour en arriver là où vous êtes ?
Il y a bientôt 25 ans que mon premier afghan est arrivé dans ma vie. A l’époque, je démarrais dans la vie adulte et professionnelle. J’étais donc chargé de rêves dans tous les domaines. Concernant mon parcours dans le monde du chien, l’Histoire s’est créée au fil des rencontres avec des gens et des chiens remarquables, Les rêves sont des moteurs formidables. Pourtant, lorsque j’ai eu mon premier afghan, je ne rêvais ni d’élever ni d’exposer. Le gout des expos est arrivé progressivement, et j’ai fait ma première portée 7 ans après.
- Qu'est-ce que tout cela vous a apporté ou vous apporte ; n'est-on
pas lassé par moment ; - y a t-il eu des périodes de doute ?
Le bilan de toutes ces années « de chien » est obligatoirement positif. Sinon, ca ferait longtemps que je m’y serais éloigné! Le microcosme du monde canin ressemble à une petite société fermée, avec tous les avantages et les inconvénients que cela entraine. On peut s’y sentir en sécurité, grâce à cette passion partagée du chien, et parfois s’y sentir étouffer. Il est donc nécessaire d’avoir des bulles d’oxygène à l’extérieur du monde du chien.
Les périodes de doute sont régulières et souhaitables. Elles permettent de faire un petit bilan, de remettre les choses à plat et de se remettre en question. Seuls les mauvais ne doutent pas !
- Compte tenu du nombre de récompenses conséquentes que vous avez
obtenues, si vous ne deviez en retenir qu'une seule, quelle serait la
plus forte émotion gravée dans vos souvenirs ?
Difficile d’en sortir une seule de la longue liste ! Les premières sont souvent les plus marquantes.
Je n’oublierais jamais le BOB de Ch. Glorieuse Intrigue du Menuel Galopin à la mondiale de Bern, à tous justes 2 ans, devant 300 afghans… Ou bien le BOB à Crufts de son petit fils, Ch. Parce Que du Menuel Galopin, en 2002, devant 350 concurrents.
Et puis, il y a les victoires fortement chargées d’émotions comme le championnat d’Europe de Paris 2002 : Marina Balkina, propriétaire russe des champions Mario Boss du M.G. et Odette du M.G., en phase terminale de cancer, m’avait renvoyé ses deux chiens en France et fait promettre de les garder jusqu'à leur mort. Deux mois après leur retour, ils remportent les deux titres de champions d’Europe. Marina mourra quelques jours après…
- Comment avez-vous vu évoluer la race au fil des ans ?
Quantitativement, les effectifs se sont considérablement réduits. J’ai connu des expos internationales avec 100 afghans engagés. De nos jours, les CACIBs à 10 afghans ne sont pas exceptionnels. Certaines races, qui baissent en quantité, arrivent à maintenir la qualité par le travail de sélection intelligent des noyaux passionnés.
Ce n’est pas le cas chez le lévrier afghan. Beaucoup de facteurs, facilement identifiables sont responsables de cette dégringolade de la qualité durant ces 10 dernières années.
L’ouverture des frontières et le développement des nouvelles techniques de reproduction ont offert d’importantes perspectives d’élevage. Il n’est plus difficile d’utiliser de la semence congelée d’un étalon australien, mort depuis 20 ans… même si on ne connaît rien du chien et de sa lignée… en dehors de quelques photos glamour. En termes de génétique, les tares et les fautes sont souvent plus faciles à transmettre que les qualités (surtout lorsqu’elles ne sont pas identifiées ou connues). Le résultat est souvent catastrophique et tire les races vers le bas.
- du fait du toilettage, est-ce à votre avis plus difficile de présenter un Afghan qu'un autre chien ?
Contrairement aux idées reçues, le toilettage de l’afghan est beaucoup moins contraignant que beaucoup d’autres races « à fourrure ». Le standard de l’afghan préconise un toilettage sans artifices et sans manipulations spécialisées au ciseau (contrairement au cocker américain ou au kerry blue terrier, par exemple). D’autre part, la fourrure, même longue, ne nécessite pas de papillotages ou de protection particulières (comme chez le shih tzu ou le caniche par exemple).
L’entretien de l’afghan consiste essentiellement à maintenir la fourrure propre et démêlée. N’importe quel exposant, même amateur, peut maintenir un afghan en condition de fourrure optimale en y consacrant deux à trois heures de travail par semaine. A condition d’être constant et rigoureux !
- Y a t-il une marque de fabrique des lévriers Afghans du Menuel
Galopin ? Qu'est-ce qui selon vous fait le succès de votre travail de sélection ?
Mes « Galopins » ont un type que je revendique. Sinon, à quoi auraient servi ces 20 années de sélection ?
En tant qu’éleveur, je ne suis pas un « fou » des pedigrees. Je sélectionne d’abord au phénotype. Lorsque je fais un mariage, je vais d’abord choisir le mâle pour ma femelle en fonction de ses qualités et de ses défauts avant de me pencher sur ses papiers. Pourtant, dans la pratique, je reviens toujours dans les mêmes lignées scandinaves.
Les Galopins sont des afghans classiques, standards et fonctionnels… sans exagération, ni effets de mode.
Beaucoup de juges reconnaissent mes chiens sur les rings, grâce à ce type facilement identifiable.
De même, de très nombreux éleveurs européens ont utilisé mes chiens dans leurs lignées durant ces dix dernières années, à cause de ce type « classique ».
- Qu'est-ce qui fait pour vous un beau et bon lévrier afghan ?
En tant qu’éleveur, ma priorité absolue est de produire des chiens en bonne santé : On ne pourra jamais construire une belle maison sans fondations solides… Même si l’afghan est relativement épargné par beaucoup de tares génétiques, mes chiens sont tous testés (hanches, yeux et thyroïde). En seconde priorité, je mettrais le caractère : même le chien destiné à être exposé, reste à 95 % du temps, un chien de compagnie. Il est donc important qu’il soit de bonne compagnie. En troisième priorité, je place la beauté…
- Existe t-il un autre champion ou un autre chien dans le monde que vous auriez aimé produire ?
Il y en a de nombreux… La liste est trop longue pour un inventaire !
- Quelles relations entretenez-vous avec le pays berceau de la race ?
Est-ce que les échanges sont fructueux ?
La race, née en Afghanistan, est pratiquement éteinte dans son berceau. Il reste des afghans de type primitif, dans certaines tribus. Ces chiens sont souvent mélangés avec d’autres races et tellement éloignés de notre vision actuelle de la race, qu’ils seraient inutiles pour l’élevage contemporain.
- Y a t-il encore de nos jours des choses à améliorer chez la race ?
Je n’ai jamais aimé ce terme d’ « amélioration », et je déplore que la SCC utilise ce mot en permanence. Les standards des races décrivent toujours des chiens sains, fonctionnels et morphologiquement équilibrés. Les éleveurs ne doivent travailler que dans le sens de la préservation des races, en sélectionnant des types parfaitement cadrés par ces standards. Améliorer, c’est souvent risquer d’aller vers un type exagéré, puis extrême, puis dégénéré. Certaines races en paient le prix fort. Je souhaite que l’afghan ne souffre jamais de ce genre de dérapage.
- Quels sont vos projets ? Enfin, qu'aimeriez-vous préciser sur la race, votre passion ?
J’aimerais maintenir mon implication dans la race, à mon niveau. Je produis peu (moins d’une portée par an, en moyenne) et je veux rester un cynophile de terrain. Je reste éloigné de tous comités et fonctions officielles afin de garder une forme de liberté et d’éviter tous compromis (parfois proche des compromissions). Ceci dit, même si la cynophilie est un milieu rude, elle est peuplée, en grande majorité, de gens formidables.
Je dévore actuellement le livre de Martial, si l'afghan vous intéresse autant que moi le voici :
C'est en approchant différents "Staffies" que j'ai eu envie de lui consacrer cette rubrique. Il faut vraiment présenter ce chien et le faire connaître dans de bonnes conditions. Il m'a été difficile de trouver quelqu'un qui aime cette race et en parle de façon cohérente sans faux-fuyants ni langue de bois. C'est par l'intermédiaire de Sylvie Drieux, une amie de longue date, qui possède Danaé des Têtes Brûlées que je suis entré très récemment en contact avec Christophe Gobert qui élève cette race qui le passionne sous l'affixe "Budstaff". Je suis donc très content qu'il ait accepté et je lui laisse le soin de nous faire découvrir les différents aspects de la race.
LE STAFFORDSHIRE BULL TERRIER
par Christophe GOBERT «Budstaff»
Budstaff Fancy Lass
Histoire :
Staffordshire Bull Terrier, il suffit presque de prendre mot par mot pour connaître l’histoire de notre petit British !
L’histoire de ses ancêtres molosses et dogues remonte aux jeux du cirque sous César, pour traverser le moyen âge avec le Bandog, chien qui montrait des qualités de mordant qui en firent bientôt l’outil des bouchers pour prendre prise sur le mufle d’un taureau sauvage ou rétif, que son maître lui ordonnait de tenir ferme afin qu’il puisse le saigner. C’est ensuite l’escalade et on ne sait si se sont les luttes liées à l’abattage des animaux de boucherie qui engendre l’organisation de spectacles ou l’inverse. Toujours est-il que petit à petit le nom de Bull-dog fut donné aux chiens affrontant les taureaux, ces combats étant nommés eux-mêmes, « Bull Baiting ». Ces spectacles sont tellement prisés que pratiquement chaque ville à un lieu dédié à ces combats, les « Bull-ring ». Toutes les classes sociales Anglaises se passionnent pour ce sport et beaucoup d’argent est alors parié.
Au cours des XVI et XVII siècles pour le plaisir du roi, on construit un lieu officiel, « le Bankside Bear Garden » ou sont élevés et produits les meilleurs combattants. Parmi les fauves auxquels ces Bull-dog sont confrontés, les taureaux sont les plus utilisés suivis de prés par les ours, les ânes, les sangliers, et quelque fois, lions et panthères.
En 1802, une action fut intentée afin de rendre illégaux ces jeux violents, malheureusement ce sont les Bull-dog qui devinrent la cible de la presse et de l’opinion publique.
En 1835, sous la pression d’associations de protection des animaux et de la reine d’Angleterre, les Bull Fighting seront déclarés officiellement illégaux et les organisateurs poursuivis. Cependant il faudra attendre plusieurs années avant de voir complètement disparaître ces combats, puisqu’il semble que le dernier fut organisé en 1853.
Malheureusement dans l’Angleterre du XIX siècle, l’industrialisation va provoquer un exode rural rapide vers les villes, qui ne sont pas prêtes à l’accueil de ces populations. Il va s’en suivre des conditions de vie extrêmement dures pour ces nouveaux ouvriers, confinés dans des bidons villes, travaillant comme des forcenés. Ces conditions de vie sont terribles et le passe temps préféré de ces hommes, pour oublier cette vie si difficile, est de boire de la bière dans les pubs, mais aussi les combats d’animaux, notamment de chiens et de coqs, cela malgré la loi.
L’esprit pervers de certains organisateurs avait certainement anticipé cette loi et imaginé les Dog fight. Ces combats de chiens sont alors plus faciles à organiser dans l’arrière salle d’un pub que les traditionnels « Bull Baiting ».
L’esprit de lutte des Bull-dog ne satisfait pas tout à fait les spectateurs de ces combats qui les trouvent trop lents, trop lourds, pas assez endurants, en fait inadaptés à ce genre de sports.
D’un autre coté existe des Terriers dont certains pesaient quatre kilos et d’autres plus de dix. Old Black and Tan, Old White, Fox et autres sont les premiers chiens de fosses (pit). Petits, agiles, vifs et agressifs, on les voit détruire nombre de rongeurs au cours des « Rat Killing Matches », des spectacles extrêmement populaires aux XVIII et XIX siècles, donnant lieu à d’important rassemblement de parieurs. L’objectif de ces « Rat Killing » était que le chien tue un maximum de rats, dans un minimum de temps.
On ne sait quel éleveur (à moins que cela soit le fruit du hasard) eut l’idée de croiser Bull-dog et Terriers, toujours est il qu’il en ressortira un type de chiens alliant puissance, souplesse, mobilité, endurance et courage. De plus, ce chien très attaché à son maître, était capable d’aller au bout de ses forces pour lui faire plaisir.
Une autre hypothèse est de dire que ce fut en fait la sélection à travers de petits Bull-dog qui donna ce chien. Cette hypothèse se base sur des peintures et sculptures de l’époque mais reste marginale.
Ce type de chiens baptisé, Half and Half ou Bull and Terrier ou English pitbull ou Sporting bull terrier est l’ancêtre du Staffordshire Bull Terrier. Il est particulièrement populaire dans les régions du « Black Country » et de Londres, mais plus généralement sur l’ensemble des bassins industriels.
Une sélection est entamée à partir de Bull and Terriers courts et trapus, particulièrement dans la région du Staffordshire, à une époque où plusieurs types existaient tel que le Warlaston, court et léger et le Walshall de stature haute aux lignes très « terrier ».
Ces chiens font le bonheur de la classe ouvrière, chien de combat, Chasseurs de nuisibles et chien de compagnie. Capable de se battre furieusement et de revenir dans le landau de l’enfant de la famille après son combat, capable de poursuivre et de terrasser un renard ou un blaireau avec rage et de dormir le soir dans le lit des enfants.
C’est en 1934 qu’un éleveur, JOE DUNN, propose de faire reconnaitre la race. Cette idée n’est pas forcément du gout des puristes qui pensent que cette reconnaissance ne peut que dénaturer leurs Bull & Terrier. Cependant il semble que la mauvaise image que l’on pouvait coller à leurs chiens ait convaincu une partie des éleveurs et propriétaires de l’époque de passer par la reconnaissance de leurs Bull & Terrier comme race, afin d’améliorer cette réputation négative. Joe Dunn organise début de l’année 1935 avec l’autorisation du Kennel Club une exposition ou 27 représentant de la race seront présentés et jugés par Fred Holden. Parmi eux fut présenté « Jim The Dandy », un male bringé noir de 13 kg et de haute qualité qui servira à la rédaction du standard. Avec le succès de cette exposition, cela a convaincu Joe Dunn et ses amis de faire de ces chiens une « race pure » leurs permettant d’être reconnus et de participer à des expositions. Le club sera créé en 1935 lors d’une réunion au pub « Old Cross Guns » de Joe et Lil Mallen, et la race homologuée par le Kennel Club le 15 juin de la même année. Le 17 Aout 1935 fut organisé la première exposition officielle jugée par M. HN Beilby, avec 60 participants et remportée par « Jim the Dandy ».
Dès l’année de création du club seront inscrits 174 chiens au Stud Book. «Gentleman Jim» et «Lady Eve» seront les premiers Champions d’Angleterre en 1939.
Histoire en France :
En France, il semble que le Stafford soit reconnu après-guerre. Mais aucun éleveur ne semble s’être particulièrement concentré sur la sélection à cette époque.
L’histoire dit que c’est au début des années 70 qu’un jeune couple de Français, Monique et Pierre-Louis PETIT, en voyage de noces en Angleterre, tombe sous le charme du Staffie. De retour en France, ils essayent de se procurer un Stafford, mais sans succès, ils se lancent alors dans l’élevage d’une autre race.
En, 1983, en feuilletant une revue spécialisée, ils tombent sur une annonce d’un particulier dans le pays Basque qui vend des chiots Staffordshire Bull Terrier, n’ayant pas oublié la race qui les a tant séduit lors de leur voyage en Angleterre, ils prennent contact avec la personne et achètent ainsi leur premier chien, URANIE. Pris de passion pour cette race, ils font par la suite l’acquisition en Belgique d’un deuxième chien, INTO.
INTO, étant trop jeune pour reproduire, les premières saillies d’URANIE se feront en Belgique. C’est ainsi que « de la Lune de Sang » affixe de Monique et Pierre Louis PETIT, devint le premier élevage Français régulier de Staffordshire Bull Terrier. Lors d’une saillie de URANIE en Belgique sont issues, BRINDLE BLOODY MARY, BOMBER COMMAND et BLACK SABBATH, trois champions d’une même portée qui ont influencés la race en France. Si BRINDLE BLOODY MARY et BOMBER COMAND sont restés chez les PETIT, BLACK SABBATH est lui parti chez Thierry TETU affixe « Of Rockabilly » qui est devenu le deuxième éleveur régulier de Staffie en France.
Pendant longtemps « de la Lune de Sang » et « Of rockabilly » sont restés les deux seuls éleveurs réguliers de Staffordshire Bull Terrier en France. Par la suite, il y eu pendant un petit moment « la Brume Rouge », puis « Miss Daisy » des ROUYAT et « of the Browndeanlaws Bullyboys » de Lady Julia ARBUTHNOT, une écossaise venue s’installer dans le sud de la France.
Au milieu des années 90 une nouvelle génération de jeunes passionnés apparait. Encore présents actuellement on peut citer Henri BOUILLAULT « Staffanatic », Christophe CORDEL « Hot King Staff » et Franck HAMELIN « L’Antre du Styx ». Fin des années 90, la race commence à susciter l’intérêt et de nouveaux élevages arrivent parmi lesquels « MC Performance » des MUTCHLER, « de la Vauxoise » de Brigitte VIDON et « des Têtes Brulées » de Françoise MESLE.
Le début des années 2000 sera marqué par « MC Performance » qui imposera rapidement un type de chiens relativement lourd que les juges Français inexpérimentés dans la race ont pris comme référence, mais aussi bon nombre d’éleveurs débutants. Il a fallu attendre le milieu des années 2000 et la venue de nombreux juges Anglais spécialistes de la race pour que des Stafford plus légers soient reconnus. Malgré tout les juges Français ont perduré dans une vision spécifique et fausse de la race qui fait que certains résultats d’expositions sont à relativiser, car beaucoup de chiens vainqueurs avec des juges Français, ne font rien avec des juges Anglais spécialistes de la race.
Le Staffie a donc était très longtemps un chien rare en France et seul les passionnés en faisaient la sélection et l’acquisition.
Avec l’explosion des types Bull en France dans les années 90, le Stafford a bénéficié de l’engouement pour l’American Staffordshire Terrier, beaucoup de personnes se sont alors intéressés à cet ascendant si peu connu. Il faut rappeler que contrairement à son descendant, le Staffordshire Bull Terrier n’est pas concerné par la loi de 99 sur les chiens dits « dangereux », mais qu’un Stafford non LOF peut très bien être assimilé à un chien de première catégorie.
Beaucoup d’éleveurs ont profité de cette vague, certains par passion de la race, et d’autres par appât du gain. A l’heure actuelle, pour les futurs acquéreurs, il faut donc bien choisir son élevage et ne pas succomber aux sirènes de marchands de chiens.
Si les naissances de Stafford ne sont pas à la hauteur de son descendant l’American Staffordshire Terrier, l’augmentation « très » rapide des effectifs n’est pas sans poser des questions quand au devenir de la race.
Race rare dans les années 80 en France, le Staffordshire Bull Terrier à la fin des années 90 a vu ses effectifs augmenter considérablement, pour finalement exploser dans les années 2000.
On recensait 4 naissances en 1980, 24 naissances en 1990, 141 naissances en 2000, 1552 naissances en 2008 et 2472 naissances en 2010, faisant ainsi du Stafford la vingtième race en France !!!
Petit à petit le nombre d’élevages a augmenté aussi pour exploser fin des années 2000 et atteindre prés de 300 éleveurs en 2011 !!!
Dans le lot de ces nouveaux élevages, des passionnés certes, mais aussi des marchands de chiens flairant le bon filon ou voyant la manne de l’American Staff s’éloigner avec la loi, on rajoute aux éleveurs, les particuliers pour certains avertis, mais pour d’autres complétant leurs revenus sociaux par des portées sauvages et le tableau est plutôt sombre.
Il va sans dire que tout cela n’est pas rassurant pour les passionnés de la race qui craignent que cet effet de mode ne fasse de gros dégâts d’ici quelque temps …
Nous voyons des adultes ou des jeunes chiens vendus pour reproduction passant de propriétaire en propriétaire, des mariages ne prenant pas en compte la compatibilité des origines, des chiens non testés (HC ou L2HGA) reproduirent, des chiens ne répondant pas au caractéristiques physiques et au tempérament de la race en proposition de saillies, mais aussi, malheureusement, des Staffies qui se trouvent maintenant à l’adoption …
Si certains éleveurs sont à blâmer par leurs approches mercantiles de la race, on peut aussi se demander comment les futurs propriétaires appréhendent l’achat d’un chien qui va partager leurs vies pendant une quinzaine d’année. Ces personnes bien souvent craquent pour un « look » ou par défaut, car ne voulant pas supporter les contraintes de la loi avec un Amstaff.
Les deux approches sont dramatiques, le Stafford n’est pas qu’un look, il a des besoins physiques importants, il doit pour son équilibre vivre au plus près de son maître, il n’est pas gardien dans l’âme, peut être destructeur et son rapport avec les autres chiens est à surveiller. Si il n’est pas concerné par la loi sur les chiens dits « dangereux », sa ressemblance physique avec l’Amstaff fait que les propriétaires sont bien souvent contrôlés et doivent se justifier continuellement aux forces de l’ordre, suivant les cas cela se passe plus ou moins bien et certains se retrouvent au tribunal. Signalons aussi qu’un Stafford non LOF peut être considéré comme chien de 1ère catégorie !!
Dans ce moment ou les propositions de portées se multiplient, le futur propriétaire doit absolument prendre son temps pour savoir si le Staffordshire Bull Terrier est bien la race correspondant à ses attentes, mais aussi et surtout à son style de vie.
La qualité du cheptel du fait de cette explosion des naissances est hétérogène, le tempérament est à surveiller pour ne pas voir émerger des sujets non-conformes.
Il faut donc vraiment faire le tour des élevages, prendre plusieurs avis, aller en expositions pour voir quel type de Stafford on peut trouver, profiter des forums de discussions pour échanger avec des propriétaires, ne pas acheter sur un coup de tête un chiot dans une foire ou chez un marchand de chiens.
Si le club de race a bien conscience du phénomène, son action reste restreinte et cela est bien dommage. Dans d’autres Pays le club de race à un véritable pouvoir de contrôle sur la race, ce n’est malheureusement pas le cas en France.
Un Stafford se mérite et sa sélection ne peut se faire qu’avec une parfaite connaissance de la race, afin de préserver ses merveilleuse qualités physiques et mentales, cela reste une affaire de passionnés, les futurs propriétaires doivent prendre le temps d’attendre plutôt que de satisfaire leurs besoins de consommation chez des opportunistes, cela pour le respect et l’avenir de la race.
Son caractère, Docteur Jekyll et M. Hyde :
« Traditionnellement d’un courage et d’une ténacité indomptables. Extrêmement intelligent et affectueux, en particulier avec les enfants. Hardi, intrépide et parfaitement digne de confiance». Telle est la description tirée du standard.
Pour aller plus loin on peut dire que le Staffordshire Bull Terrier adore le genre humain, cela vient de sa sélection et des conditions de vie qu’il avait à l’époque. Lors des combats le week-end, les chiens devaient pouvoir être manipulés par le juge et les propriétaires puis dans la semaine il vivait confiné dans des taudis avec les membres de la famille. Que cela soit lors du combat ou dans la famille, un chien qui avait un comportement agressif envers l’homme était tout simplement supprimé. Son surnom de « Nanny Dog » n’a pas de véritables fondements historiques hormis quelques « légendes » non vérifiées, cependant le Stafford avec son tempérament joueur s’accommode bien des jeux turbulents des enfants. Il reste que cela reste un chien et qu’il ne faut en aucun cas le laisser seul avec un enfant. Il a besoin de la présence de ses maîtres pour partager avec eux pitreries et câlins, c’est même le genre « pot de colle », vous êtes dans la cuisine, il est derrière vous ; vous êtes sous la douche, il veut venir avec vous. Cela fait que le Stafford n’est pas un chien à rester des heures seul. Très intelligent, il a besoin de la présence de ses maitres et de partager leur vie quotidienne pour s’épanouir. Il n’est donc pas fait pour vivre dehors, d’autant qu’il n’a pas de sous poil pour le protéger du froid et comme nous l’avons vu c’est bien la proximité avec l’homme qu’il recherche. Pas méfiant, il n’a rien d’un cerbère, n’étant pas territorial il ne faut pas compter sur lui pour garder la propriété, des Stafford se font même voler dans le jardin de leurs propriétaires. Certains aboient pour prévenir mais si on recherche un gardien ce n’est pas vers lui qu’il faut se tourner. Par contre plusieurs histoires mettent en avant des Stafford qui ont défendu leurs maitres avec ardeur et jusque leur dernier souffle. Descendant de divers Terriers, c’est un chien actif qui, pour canaliser son influx nerveux, doit pouvoir sortir quotidiennement de manière sportive. Un simple tour de pâté de maisons ou juste le jardin ne suffisent pas, n’oublions pas que c’est un athlète avant tout. Il trouvera dans des sorties sportives, un équilibre psychique et physique qui se reflétera dans ses yeux ; à défaut on pourrait se trouver face à un chien destructeur, hyper actif.
Son dynamisme, son endurance et sa volonté le rendent apte à partager bon nombre d’activités avec son maître (Chasse, broussaillage, Agility, canicross …). Un peu cabochard, il nécessite une éducation sans faille ; très intelligent il comprend très vite ce que son maître attend de lui, mais prend un malin plaisir à prendre son temps ou à faire l’inverse de ce qui est attendu. Il ne doit en aucun cas être brutalisé, un haussement de voix suffit.
Le Staffie est certes un excellent chien de famille, mais il a aussi ses défauts :
• une énergie à revendre qu'il faudra canaliser,
• mais aussi parfois un petit côté "provocateur" envers les autres chiens, qui l'air de rien peut vite devenir source de problèmes, de contraintes et finalement d'une relation maître/chien conflictuelle si rien n'est fait pour la maîtriser dès le plus jeune âge.
Le Staffordshire Bull Terrier est avant tout une race avec une histoire qui fait que l'on ne peut pas vraiment lui faire une confiance aveugle envers les autres canidés. Il faut connaitre parfaitement son Stafford pour anticiper ses réactions vis à vis d'un congénère, ne pas laisser l'excitation le gagner ne pas faire qu'une rivalité (jeu, jalousie) naisse avec un autre chien, faire attention quand le staffie est chiot à bien le sociabiliser avec des adultes équilibrés, un chiot Stafford attaqué pendant son jeune âge pourra ensuite devenir bagarreur.
Lors de la période du passage à la maturité sexuelle ne tolérer aucun débordement envers les autres chiens, recadrer systématiquement.
Beaucoup pense que ce merveilleux petit chien plein de malices est incapable de faire du mal, c'est bien mal connaitre le Staffie et la prudence doit être de mise. Sa force, son courage et sa ténacité sont disproportionnés par rapport à sa petite taille et un adversaire beaucoup plus grand est en danger face à un Stafford en colère. Lors des absences du maitre, s'il y a plusieurs chiens, la séparation semble être la solution la plus sage.
Si heureusement beaucoup d'exemples de cohabitations réussies existent, quelques cas d'exemples d'accidents malheureux aussi...
J'ai en mémoire l'histoire d'un couple de Stafford (Mâle/Femelle) vivant ensemble depuis 9 ans sans soucis, mais qui un jour pendant une courte absence de leur propriétaire se sont battus jusqu'à la mort de l'un deux. Chez moi, les bagarres entre deux sœurs ont fini par la mort de l’une d’elle.
En conclusion dans les préconisations du Breed Council il est écrit ceci:
"The Stafford has a colourful history and it is to be remembered that whilst they love people, they will react if challenged by another dog."
"It is recommended that where there are two or more Staffords in a household, that they are separated if left unattended for any length of time."
Les éleveurs devraient faire en sorte de suivre ces préconisations lors de l'information de leurs futurs clients, cela éviterait peut être les désillusions ou les accidents.
Son Standard :
Le standard du Staffordshire Bull Terrier est donc Anglais, il a été rédigé pour la première fois en 1935, revisité en 1948 et sa dernière mouture date de 1987.
Standard F.C.I. N° 76
ASPECT GENERAL
Le Staffordshire est un chien à poil lisse, bien proportionné, d'une grande force pour sa taille. Musclé, actif et agile.
CARACTERISTIQUES
Traditionnellement d'un courage et d'une ténacité indomptables. Extrêmement intelligent et affectueux, en particulier avec les enfants.
TEMPERAMENT
Hardi, intrépide et parfaitement digne de confiance.
TETE ET CRANE
La tête est courte et haute de toute part; le crâne est large; les muscles jugaux sont très prononcés; le stop est marqué; le chanfrein est court, la truffe est noire.
Yeux :
Foncés de préférence, mais ils peuvent s'harmoniser dans une certaine mesure avec la couleur de la robe. Ils sont ronds, de dimensions moyennes et disposés de façon à regarder droit devant. Bord des paupières foncé.
Oreilles :
En rose ou semi-dressées, ni grandes ni lourdes; les oreilles complètement tombantes ou dressées sont à proscrire.
Bouche :
Lèvres serrées et nettes. Mâchoires fortes. Dents bien développées, présentant un articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d'équerre par rapport aux mâchoires.
La denture juste (incisives bord à bord) est acceptable. Le prognathisme inférieur ou supérieur consttue un défaut majeur et doit être rejeté.
COU
Musclé, plutôt court, pur dans ses lignes; il s'élargit graduellement vers les épaules.
AVANT-MAIN
Les membres antérieurs sont droits avec une bonne ossature; ils sont assez écartés; ils n'accusent aucune faiblesse au niveau des métacarpes, à partir desquels les pieds tournent légèrement en dehors. Les épaules sant bien obliques; il n'y a aucune laxité au niveau des coudes.
CORPS
Ramassé. La ligne du dessus est horizontale. Le devant est large, la poitrine bien descendue dans la région sternale; les côtes sont bien cintrées. Le corps est muslé et bien dessiné.
ARRIERE-MAIN
Bien musclée. Les jarrets sont bien descendus et les grassets bien angulés. Les membres postérieurs sont parallèles lorsqu'ils sont vus de derrière.
Pieds :
Pourvus de bons coussinets; ils sont forts et de dimensions moyennes.
Ongles :
noirs chez les sujets unicolores.
QUEUE
De longueur moyenne, attachée bas. Elle va en s'amenuisant vers l'extrémité, et elle est portée assez bas. Elle ne doit pas trop s'enrouler, et on peut la comparer à un manche de pompe du temps jadis.
ALLURES, MOUVEMENT
Mouvement dégagé, puissant, souple et facile. Les membres se déplacent dans des plans parallèles, qu'ils soient vus de face ou de derrière.
POIL
Lisse, court et serré.
COULEUR
Rouge, fauve, blanc, noir ou bleu, ou I'une quelconque de ces robes panachée de blanc.
N'importe quel ton de bringé, avec ou sans blanc. Le noir et feu ou le marron (foie) sont à proscrire.
POIDS ET TAILLE
Le poids du mâle est de 12,71 à 17 25 kg (de 28 à 38 livres anglaises), et celui de la femelle de l0,89 à 15,43 kg (de 24 à 34 livres anglaises. Hauteur au garrot recherchée : de 35,56 à 40,64 cm (de 14 à 16 pouces). La taille est en rapport ovec le poids.
DEFAUTS
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
N.B.
Les mâles doivent avoir deux testicules d'apparence normale complètement descendus dans le scrotum.
Si le standard dans une race est important, ce n’est pas non plus une bible mais plutôt un guide qui permet aux éleveurs de travailler à la sélection. Un respect strict du standard sans compréhension et interprétation de celui-ci est une hérésie.
Avant tout et pour mieux comprendre le standard du Staffordshire Bull Terrier, il faut connaître l’histoire de la race. Impossible de faire l’impasse sur cette histoire sulfureuse et le passé de combattant du Stafford pour interpréter correctement le standard. Interpréter car en effet dans le standard du S.B.T il y a ce qui est écrit et ce qui ne l’est pas.
Le non écrit est de loin le plus important car c’est de lui que découle le standard écrit.
C’est le non écrit que tous les éleveurs doivent avoir en tête dans leur travail de sélection, c’est le non écrit que tous les juges doivent maîtriser quand ils jugent…
L’ensemble des caractéristiques physiques et mentales de notre Stafford ont été façonnées pendant prés de 150 ans à l’époque des Bull & Terrier , pour le combat, le Rat Killing, la chasse aux renards et aux blaireaux, c’est donc la fonctionnalité qui guide le standard du S.B.T.
Eleveurs et juges ont donc la responsabilité de maintenir cette fonctionnalité pour le respect de la race.
Le Stafford est un athlète, c’est un sportif, un chien harmonieux sans excès, la femelle doit être féminine, on doit pouvoir faire la différence avec un mâle. Le Stafford est un compromis entre le Bulldog et le Terrier, on recherche donc l’équilibre entre ces deux ancêtres.
On parle régulièrement de « types » chez le Stafford (Terrier, Balanced, Bully), je m’inscris en faux contre les éleveurs qui revendiquent actuellement la sélection par « type » ces personnes n’ont rien compris à la race, il y a Staffordshire Bull Terrier ou pas !!!
Au départ la classification par type était faite pour simplifier la compréhension des variations morphologiques dans la race. Finalement les personnes n’y connaissant rien au Stafford ont pris cela comme argent comptant, allant même pour certains à demander des jugements spécifiques suivant le type !!!
Il y a de l’hypertype, c'est-à-dire l’extrême vers le Bulldog ou l’extrême vers le Terrier qui l’a vont faire que les chiens ne seront plus typiques de la race, mais il y a dans la race des morphologies (plus d’os, moins d’os, plus haut sur pattes, moins haut sur pattes, etc…)qui font qu’a l’intérieur du « même » standard, on puisse tirer plus ou moins vers le Terrier ou le Bulldog. Le tout étant que le chien soit homogène et équilibré dans sa morphologie, cela peut paraitre complexe, car ce fameux équilibre, se trouve dans plusieurs paramètres, le rapport taille/poids, mais aussi dans la substance, la forme de la tête, la construction, etc....
Ces différences morphologiques sont une force pour la race, à chaque morphologie était liée une fonctionnalité spécifique, le tout étant de ne pas aller dans les extrêmes.
Les couleurs autorisées par le standard du Staffordshire Bull Terrier sont multiples cependant une seule de ces couleurs fait parler, écrire, suscite l’émotion, l’interrogation. Cette couleur c’est « le bleu », couleur comme une autre mais qui historiquement n’a jamais connu la reconnaissance des éleveurs Anglais, on ne trouve pas de Champions Anglais « bleu » et la présence de chiens bleus en exposition reste rare.
Cependant en Angleterre et maintenant en France avec le développement de la race ont voit de plus en plus de Staffords bleus à la vente et bon nombre d’éleveurs, bien souvent nouveaux, se mettent à vouloir reproduire avec des chiens de cette couleur. Hors il est important de connaitre plusieurs éléments liés à cette couleur :
Dans le Standard initial en 1935 la couleur bleue n’est pas mentionnée, elle n’arrive que lors de la révision de 1948 avec en même temps la spécificité de la truffe noire, ce qui génétiquement est impossible, on peut donc douter de la réelle volonté de voir cette couleur au standard. Il faut aussi savoir que les chiens bleus étaient donnés, voir supprimés, ce qui donne une idée de l’importance historique, dans la sélection de la race, qu’avait cette couleur …
En Mars 2006 lors d'une réunion du Breed Council qui est la représentation de l'ensemble des Clubs Anglais, le garant de la race, le cercle de réflexion des sages qui veillent sur la race en Angleterre. Le compte rendu est explicite sur le prix trop élevé à la vente des Staffords bleus, mais aussi sur un éventuel apport d’autres races pour produire cette couleur, les origines des chiens bleus (hormis des lignées connues), sont donc remises en cause !!!
Pour les éleveurs Anglais historiques de la race, le Staffie bleu était présent dans les lignées Black/Brindle de façon occasionnelle, par appât du gain certains ont du apporter du sang de races porteuses du gène bleu pour accentuer la production de cette couleur, hors cette couleur n’apporte pas la pigmentation nécessaire stipulée dans le standard du Stafford, ce qui fait qu’un chien de cette couleur ne vaut pas le prix que les marchands de ces Stafford « bleus » en demandent !!
Il semble donc difficile de construire les bases d’un élevage solide avec cette couleur.
De plus il semble que les chiens bleus soient susceptibles de déclarer une maladie de type alopécie scientifiquement appelée, « Color Dilution Alopecia » (CDA) ou Alopécie des robes diluées. Les chiens noirs porteurs du gène bleu seraient eux susceptibles de développer la dysplasie folliculaire des poils noirs.
Histoire du standard, Expérience du pays d'origine du SBT et science se rejoignent finalement pour dire que la couleur bleue n'a pas un intérêt primordial pour notre race, bien au contraire à grande échelle, cette couleur pourrait avoir des conséquences néfastes, sur la pigmentation recherchée et sur la santé des chiens de cette couleur.
En ayant mis ces éléments en avant, la question reste posée sur les motivations des éleveurs qui cherchent à produire à tout prix des Stafford bleus, ou à les intégrer dans des programmes d'élevage. L'objectif, vous l'aurez bien compris, n'est donc pas de produire de bons Staffordshire Bull Terrier conformes à la race mais bien d'en tirer un profit économique !!
Ma passion pour le Staffordshire Bull Terrier :
Depuis mon enfance je suis un passionné de chiens et quand on me demandait quel métier je voulais faire je répondais : éleveur de chiens. La vie faisant mon orientation professionnelle a été tout autre et tant mieux car cela me permet de vivre ma passion sans arrière pensée mercantile.
Plus précisément, j'ai découvert le Staffordshire Bull Terrier pour la première fois en 1977 par un livre de chiens que l'on m'avait offert pour mes 8 ans, c'était un livre Anglais traduit en Français ou il y avait plusieurs photos d'une famille de Stafford et j'ai craqué, j'ai adoré la bouille de ces chiens. C'est seulement 16/17 ans après que je me suis de nouveau intéressé au Stafford, je travaillais alors dans les quartiers populaires et je côtoyais American Staffordshire Terrier et American Pitt Bull Terrier, la passion du chien étant toujours intact, je me suis renseigné à l’époque sur le Staff et se faisant, j'ai relu le nom de son ascendant le STAFFORDSHIRE BULL TERRIER. J'ai alors retourné les cartons stockés dans ma cave pour retrouver mon livre d’enfance avec la petite famille de Staffie qui m'avait tant marqué. Mon travail et ma vie faisaient que je ne pouvais avoir un chien à cette époque et les renseignements étaient difficiles à obtenir. J’avais eu Monique PETIT (Lune de Sang) et Jean- Claude ROUYAT (Miss Daisy) au téléphone, je n'arrivais pas à trouver Julia ARBUTHNOT (of The Browndeanlaws Bullyboys) et à l’époque le nombre d’éleveurs étaient réduit, mais ma décision était prise j'aurai un Staffordshire Bull Terrier....
Avec Internet en 96/97 j'ai réussi à avoir plus d'informations sur la race. Le site de Pascal Marteau « Planète- Staffie » a ouvert en 99 et Pierre Louis PETIT (Lune de Sang) étant présent j'ai pu en échangeant avec lui mieux connaitre encore le Stafford.
C'est en 2000 que j'ai eu mon premier Staffie "RANDY RORY OF THE BROWNDEANLAWS BULLYBOYS" dit BUD. Cette année là, il n’y avait que 150 naissances et le Stafford était encore une race rare. Une fois BUD à la maison, la passion m’a dévoré, j’ai passé des nuits sur Internet, sur les sites Anglais, des heures à décortiquer le pedigree de BUD, pour finalement décider de prendre un affixe "BUDSTAFF" avec l'idée de construire la descendance de Bud dans le respect de la race et du travail des sélectionneurs de cette lignée.
En 2002/2003 je suis rentré en contact avec l'élevage Anglais « JOLIHEM » pour apprendre encore un peu plus sur la lignée de BUD. Nous avons échangé longtemps et sur une erreur de traduction Sarah HEMSTOCK (Jolihem) a pensé que je voulais une chienne de chez elle. Elle m'a répondu qu'elle ne souhaitait pas voir une de ses filles loin de la maison et en plus elle avait peur de la loi en France sur les chiens dits « dangereux ». Je lui ai répondu qu'en France le Staffie n'était pas concerné par la loi et en 2004 elle m'a alors proposé d'accueillir JOLIHEM JOAN OF BARK à la maison. J’étais comme un enfant, l'élevage recordman des titres de Champions en Angleterre acceptait de me confier une chienne aux origines compatibles avec mon chien, Joan née en janvier 2004 nous a rejoint en Mai 2004.
Depuis « Budstaff » a tracé son chemin dans la jungle des élevages actuels et « Budstaff Boagy of Jolihem » est le premier Stafford Français à avoir rejoint l’Angleterre en 2007. Je suis membre de la commission élevage du club FABAS depuis 2004, je suis un des fondateurs du « Staffordshire Bull Terrier Society of Provence », première association indépendante consacrée au SBT qui a co-organisé le premier Symposium sur la race en 2008, conjointement avec le CFABAS. J’ai publié plusieurs articles dans la presse spécialisée ou sur le net sur la race et j’ai publié le « Guide pour les Nullos ; Comment trouver son Staffordshire Bull Terrier » en téléchargement gratuit sur internet.
Le Staffordshire Bull Terrier reste ma passion, un rêve d’enfant …
Album photo des Budstaff
Budstaff Brazen Lady et Budstaff Embers
Jolihem Joan of Bark, Budstaff Fancy Lass, Budstaff Brazen Lady
Jolihem Joan of Bark, Budstaff Fancy Lass
Budstaff Embers, Budstaff Fancy Lass
Depuis quelques années, le Berger Australien est une star des rings. Il est devenu l'une des races les plus populaires du 1er groupe. J'avoue bien volontiers mes lacunes. En effet, même si j'en croise beaucoup, je le connais assez peu. J'ai donc demandé à Karine et Eric Planchon qui aiment et élèvent des Bergers Australiens sous l'affixe du Clos de Camlou.
Le Berger Australien
Nous avons découvert l’aussie, ou berger australien, il y a une dizaine d’années, dans les expos et le milieu des chevaux. A la mort de notre berger des Pyrénées, la question ne s’est pas posée quant au prochain chien que l’on prendrait : ce serait un aussie ou rien !
C’est comme ça que Verdi est arrivé à la maison en novembre 2004, petite boule de poils qui a grandi en même temps que notre fils, alors âgé de 9 mois.
Louis et Verdi Chloé et Verdi : le début d’une grande histoire
Il n’aura pas fallu longtemps pour que la race conquière toute la famille et que l’on décide de prendre un compagnon pour notre petit bleu. Black est donc arrivé en septembre 2005 à la maison (Merci Patrick), âgé de 6 mois.
Black
Le problème avec l’aussie, c’est qu’une fois que l’on a attrapé le virus, on ne peut plus s’en passer….
Aujourd’hui, ils sont huit à partager notre vie : Tazz, Cook, Lou Reed, John, Flanagan et Jumper sont venus agrandir la troupe.
Huit mâles qui partagent la vie de la famille et sont de toutes les activités ; ici pas de vie en chenil
Une soirée tranquille Jeux au jardin Bataille de boules de neige
La meute au grand complet
Un peu d’histoire
Alors qu’il existe de nombreuses théories sur l’origine du chien de berger australien, la race, telle que nous la connaissons aujourd’hui, s’est développée exclusivement aux Etats-Unis. Ce nom de berger australien lui fut donné par association avec les bergers d’origine basque arrivés aux Etats-Unis au 19ème siècle en provenance d’Australie. La popularité du berger australien n’a cessé de croître avec le succès de l’équitation de style western après la deuxième guerre mondiale, que les gens ont appris à connaître par les rodéos, les concours de chevaux, les films et les spectacles télévisés.
Leur nature polyvalente et docile a fait d’eux des chiens précieux dans les fermes et les ranches américains. Les éleveurs américains de bestiaux ont continué à développer la race, en entretenant sa polyvalence, sa vive intelligence, son puissant instinct de conduite des troupeaux et son aspect qui attire le regard, tout ce qui, à l’origine, avait forcé leur admiration. Chaque individu est unique pour ce qui est de la couleur de la robe et des marques, mais tous les bergers australiens font preuve d’un dévouement inégalé à leur famille. Leurs nombreuses qualités sont la garantie de la durée de la popularité de ces chiens.
Le standard
CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 1 Chiens de berger et de bouvier (sauf chiens de Bouvier suisses)
Section 1 Chiens de berger Sans épreuve de travail.
ASPECT GENERAL : Le berger australien est bien proportionné, légèrement plus long que haut, de taille et d’ossature moyennes. Sa robe offre originalité et variété. Il est attentif et plein de vivacité, souple et agile, bien charpenté et musclé sans lourdeur. Poil de longueur et de texture moyennes. La queue est écourtée ou laissée naturelle.
PROPORTION IMPORTANTE : La longueur, mesurée de la pointe du sternum à la pointe de la fesse, est légèrement supérieure à la hauteur, mesurée du sommet du garrot au sol.
Solide dans sa construction, avec une ossature moyenne. Caractère masculin, sans grossièreté, de la structure du mâle. Caractère féminin de la femelle, sans que l’ossature soit frêle.
COMPORTEMENT / CARACTERE : Chien de travail intelligent, doué d’un instinct prononcé pour la conduite et la garde des troupeaux. Compagnon fidèle, il possède l’énergie suffisante pour travailler une journée entière. Doué d’un tempérament égal, il a un bon naturel, rarement querelleur. Il peut être quelque peu réservé lors des premières rencontres.
TETE : Nettement dessinée, forte et sèche. Dans ses dimensions, elle doit être proportionnée au corps.
REGION CRANIENNE :
Crâne : Le sommet est plat ou légèrement bombé. Il peut présenter une légère protubérance occipitale. Le crâne est aussi large que long.
Stop : Modéré, bien défini.
REGION FACIALE :
Truffe : Chez les bleu-merle et les noirs, la truffe est noire (comme les lèvres). Les rouge-merle et les rouges ont la truffe marron (comme les lèvres). Chez les chiens merle on admet de petites taches roses sur la truffe. Cependant, ces taches ne doivent pas couvrir plus du quart de la truffe chez les chiens de plus d’un an, ce qui est un défaut grave.
Museau : Sa longueur est égale ou légèrement inférieure à celle du crâne. De profil, la ligne supérieure du crâne et la ligne du chanfrein sont parallèles. Elles sont séparées par un stop modéré mais bien défini. Le museau s’amenuise peu de la base à la truffe et il est arrondi à l’extrémité.
Mâchoires/dents : Denture complète ; dents fortes et blanches. Articulé en ciseaux ou en tenailles.
Yeux : Couleur marron, bleue, ambre ou toute variation ou combinaison de ces couleurs, y compris mouchetures et marbrures. En forme d’amande, les yeux ne sont ni saillants ni enfoncés dans les orbites. Les chiens à la robe bleu-merle (robe bigarrée) ou noire ont le bord des paupières pigmenté de noir. Les rouge-merle et les rouges ont le bord des paupières pigmenté de marron.
Expression : Le berger australien se montre attentif, intelligent, vigilant et animé du désir de plaire. Le regard doit être vif, mais amical.
Oreilles : Triangulaires ; pavillon de dimensions modérées ; attachées haut sur la tête. Quand le chien est très attentif, elles se replient vers l’avant ou sur le côté comme une oreille en rose.
COU : Fort, de longueur modérée, le dessus légèrement galbé, il s’insère bien entre les épaules.
CORPS :
Ligne du dessus : Le dessus est droit et solide, horizontal et ferme du garrot aux hanches.
Croupe : Modérément inclinée.
Poitrine : Pas large, mais haute, son point le plus bas atteignant le coude.
Côtes : Longues et bien cintrées, ni plates ni en tonneau.
Ligne du dessous : Modérément relevée.
QUEUE : Droite, longue ou courte de naissance. Quand elle est écourtée (dans les pays où cette pratique n’est pas interdite) ou qu’elle est naturellement courte, elle ne doit pas mesurer plus de 10 cm.
MEMBRES
MEMBRES ANTERIEURS : Leur ossature est forte, plutôt ovale que ronde.
Epaules : Omoplates longues, plates, assez rapprochées au garrot et bien inclinées.
Bras : Il doit avoir à peu près la même longueur que l’omoplate et forme avec elle un angle approximativement droit.
Avant-bras : D’aplomb, perpendiculaire au sol.
Métacarpes : De longueur moyenne et très légèrement inclinés. On peut faire l’ablation du pouce antérieur.
Pieds : Ovales, compacts, avec des doigts serrés et bien cambrés. Les coussinets sont épais et élastiques.
MEMBRES POSTERIEURS : La largeur de l’arrière-main est égale à celle de l’avant-main mesurée au niveau des épaules. L’angle approximativement droit formé par le bassin et la cuisse correspond à celui formé par l’omoplate et l’humérus.
Grassets: Nettement dessinés.
Articulation du jarret : Angulation modérée.
Jarrets : Courts, perpendiculaires au sol, parallèles vus de derrière. Absence d’ergots aux membres postérieurs.
Pieds : Ovales, compacts, avec doigts serrés et bien cambrés. Les coussinets sont épais et élastiques.
ALLURES : Unies, dégagées et faciles. Le berger australien fait preuve d’une grande agilité dans ses mouvements. Enjambées couvrant bien du terrain, en équilibre. Les membres antérieurs et postérieurs se déplacent dans des plans parallèles à l’axe médian (sagittal) du corps. A mesure que la vitesse augmente, les pieds (antérieurs et postérieurs) convergent vers le plan médian, tandis que le dessus reste ferme et horizontal. Le berger australien doit être agile et capable de changer de direction ou d’allure instantanément.
ROBE
POIL : De texture et de longueur moyennes, droit à ondulé, résistant aux intempéries. Le sous-poil varie en quantité avec les saisons. Le poil est court et lisse sur la tête, les oreilles, le devant des membres antérieurs et sous les jarrets.
L’arrière des membres antérieurs et les culottes sont modérément fournies. Crinière et jabot modérés, plus marqués chez les mâles que chez les femelles.
COULEUR : Bleu-merle, noir, rouge-merle, rouge, toutes ces couleurs avec ou sans taches blanches, avec ou sans marques feu (couleur cuivre), toutes couleurs étant à égalité. Le collier blanc ne s’étend pas au-delà du garrot. Le blanc est admis au cou (soit partiellement, soit en formant un collier complet), au poitrail, aux membres, à la partie inférieure du museau, avec liste en tête, et peut s’étendre à partir du dessous jusqu’à 10 cm (4 pouces), en mesurant de l’horizontale passant par le coude. Le blanc sur la tête ne doit pas dominer et les yeux doivent être complètement entourés de zones colorées. Les merles ont pour caractéristique de foncer avec l’âge.
TAILLE ET POIDS :
Hauteur au garrot : La taille préférée est de 51-58 cm (20-23 pouces) chez le mâle, et de 46-53 cm (18-21 pouces) chez la femelle. La qualité ne doit pas être sacrifiée au profit de la taille.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien.
Oreille dressée ou pendante.
Poil atypique.
Chien agressif ou chien peureux.
Prognathisme
Taches blanches sur le corps, c’est-à-dire entre le garrot et la queue, sur les côtés entre les coudes et la partie postérieure de l’arrière-train, pour toutes les couleurs.
Vivre avec un australien
L’aussie est un compagnon formidable. Cependant, ce n’est pas le chien de Monsieur tout le monde.
Vif, intelligent et plein d’énergie, ce n’est pas un chien qui attendra sagement le retour de ses maîtres du travail, seul toute la journée dans un appartement. Il est très proche de son maître et ne supporte pas la solitude. Toujours en alerte, il a besoin de se dépenser et de « travailler » pour son maître, que ce soit en obéissance, en agility, sur troupeau ou simplement en apprenant des tours de cirque.
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« A l’assaut !!! » Troupeau
De plus en plus de gens craquent sur sa bouille attachante, ses yeux parfois bleus et ses couleurs de robe si variées, mais, revers de la médaille, on trouve de plus en plus d’aussies en refuge, abandonnés par des maîtres qui s’aperçoivent, trop tard, que ce chien a besoin d’activités et d’un minimum de soins.
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Même si le poil du berger australien est relativement facile d’entretien, il reste un chien à poil long qui a besoin d’un brossage hebdomadaire en dehors des périodes de mues (quotidien en période de mue).
Un australien, c’est quand même de l’entretien..
Donc, si vous êtes casaniers et adeptes des longues siestes dans le canapé, oubliez l’aussie, il n’est pas fait pour vous. Par contre, si vous recherchez un chien actif, curieux, intelligent et proche de son maître, vous avez alors peut-être trouvé le compagnon idéal !
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Les australiens du Clos de Camlou vous saluent bien
(Karine et Eric Planchon, info@bergeraustralien.eu)